En tant qu’entreprise, vous vous demandez si la gestion des datas peut améliorer votre compétitivité et stimuler une nouvelle façon de faire du management ? Chez OUEST, nous pensons que oui. Néanmoins, nous savons également que le domaine la gestion des données peut être un concept qui semble difficile à appréhender, c’est pourquoi il nous parait essentiel de balayer quelques fausses idées pouvant vous empêcher de gagner de la valeur. Tour d’horizon de 5 idées reçues sur l’intelligence décisionnelle qui n’ont plus de raison d’être !

La BI ne concerne que les grandes entreprises

C’est probablement une des fausses idées qui a le plus la peau dure. Pourtant, toutes les entreprises gèrent de la data : gestion des stocks, relations avec les fournisseurs et clients, services RH, etc. Les données sont partout, et à tous les niveaux d’une structure !

S’il est vrai qu’initialement l’informatique décisionnelle était surtout déployée dans les entreprises qui disposent de serveurs capables d’héberger en dur des outils de Business Intelligence, l’alternative en SaaS « Software as a Service » (ou en français : « logiciel en tant que service »)  a l’avantage de s’adapter aux structures de toutes tailles et d’ajuster l’abonnement en fonction du nombre d’utilisateurs.

L’autre argument est moins empirique. Ce ne sont pas le chiffre d’affaires ou le nombre de salariés qui devraient déterminer si une entreprise doit s’intéresser à la gestion de ses données, mais plutôt son ambition et son désir d’être en phase avec son marché. Les ETI et les PME peuvent aussi gagner en agilité et troquer leurs outils de reporting couramment utilisés pour une solution offrant un système global d’analyse. Il sera peut-être plus petit, mais non moins valide !

La BI reste une affaire d’experts

L’époque où l’analyse de la restitution des données était exclusivement aux mains des « Data Scientist » est aujourd’hui de l’histoire ancienne. Certes, des spécialistes sont toujours requis pour gérer les aspects techniques liés à l’intégration d’une solution BI au sein d’une entreprise, mais comme le dit l’adage, « savoir, c’est pouvoir ». Et la révolution de l’informatique décisionnelle irrigue ce pouvoir dans la majorité des postes, où les décideurs sont finalement les plus à même de prendre les décisions avisées selon les activités qu’ils pilotent.

L’élargissement de la BI à d’autres acteurs de l’entreprise, non plus uniquement financiers, a ainsi pu être démocratisé ces dernières années grâce aux énormes progrès en matière de visualisation des données, connue aussi sous le nom de « dataviz ». Celle-ci permet de représenter clairement des informations complexes grâce à des infographies ou des représentations visuelles, et facilite la prise en main de ces outils par tous les membres d’une organisation.

Un projet de BI a une durée de vie limitée

La quantité de données recueillie par une société peut être par nature illimitée. Dans ce cas, pour quelle raison un projet de BI devrait avoir nécessairement une fin ? Chez DIMO Software, nous sommes convaincus que l’intelligence décisionnelle est un projet autant IT que business. Les outils de BI apportent un gain de temps d’extraction, de collecte, de gestion ou de consolidation des données.

Ils fournissent ainsi des éléments qui améliorent la prise de décision grâce à des indicateurs pertinents. Pour cette raison, ils n’ont pas vocation à être « arrêtés » un jour. S’agissant d’un projet qui implique une forte dimension business, il est également impossible de déterminer à l’avance son issue car entre temps, tout peut changer : réorientations stratégiques, études approfondies sur de nouvelles données, gestion RH ou financière… Un projet n’est jamais figé dans le temps et doit faire preuve de résilience. C’est pourquoi la BI est appelée à se poursuivre même après la fin d’un premier cycle d’analyses.

La BI est coûteuse à mettre en place

Une solution BI a un coût. Mais l’intégrateur que vous choisirez saura vous proposer une mise en application conforme à votre cahier des charges et adaptée à la structure de l’entreprise. Comme nous l’indiquions précédemment, l’alternative SaaS permet d’adapter le besoin à la configuration de l’entreprise. Par ailleurs, il faut aussi réfléchir en termes de nouvelles opportunités et se poser plutôt la question de cette façon : « combien cela me couterait de ne pas opter pour un outil de BI ? ».

En traitant les données plus rapidement, l’informatique décisionnelle permet par exemple de rendre plus fluide les arbitrages budgétaires, impactant favorablement le ROI (retour sur investissement) d’une entreprise.  

La sécurité des données ne serait pas garantie

Peu importe leur taille, les entreprises sont toutes exposées à des risques de cyberattaques, tels que le hameçonnage, les attaques DDoS, les logiciels rançonneurs, ou encore le très redouté piratage des données. Dans certains secteurs, comme ceux bancaires ou juridiques, le volume des données est tellement important et sensible qu’assurer leur sécurité est tout simplement un enjeu de survie. C’est pourquoi les logiciels de Business Intelligence ont fait de cet enjeu une de leurs priorités, notamment avec le développement du cloud BI.

Le déploiement de la BI en mode SaaS devient désormais l’option première des entreprises (plus d’une sur deux). Cela leur permet de bénéficier d’une véritable liberté en matière de déploiement et d’usages tout en ayant des garanties de sécurité robustes : chiffrage des données en repos et en transit, processus d’authentification bloquant les utilisateurs non autorisés, effacement total et définitif des données inutiles, etc.

Ces pares-feux multiples existent pour les solutions SaaS mais aussi pour les entreprises qui préfèrent des installations en dur au sein de leurs propres réseaux. La sécurité des données est donc clairement une composante indissociable des solutions de BI et contribue à garantir l’image de marque, le respect des normes, et la réduction des risques des organisations.